Même sur ce point, ils ne luttent pas à armes égales avec leurs concurrents européens. En termes d’implantations industrielles, les Grands ports maritimes français (GPM), que la réforme de 2008 a pourtant consacrés « grands ensembliers garants du développement économique » et potentiels contributeurs au renouveau industriel hexagonal, ont des sparadraps qui leur collent aux quais et qui aboutissent bien trop souvent à stériliser d’importantes superficies, les éloignant encore davantage des densités pratiquées par leurs voisins européens.Recentrés par la réforme dans les activités les plus stratégiques (et parmi les plus rémunératrices), à savoir celles d’aménageur et gestionnaire de précieux actifs fonciers, leur politique domaniale reste toujours à concrétiser. Selon un rapport de la Cour des comptes, les recettes du domaine (concessions, terre-pleins, hangars…) constituent la seconde ressource des GPM après les droits de port. Entre 2008 et 2015, elles…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?