Elle amortit plutôt bien les embardées et même pendant les années de basses eaux. La conjoncture économique en étau, la géopolitique en otage du climat insécuritaire, les incertitudes d’un monde qui ne veut pas toujours tourner très rond, n’auront pas suffi à immerger le secteur de la croisière.À considérer sa croissance ces dernières années, le déluge de commandes, l’évolution de l’offre qui se diversifie, se segmente et se sophistique ainsi que le déplacement de la demande qui émerge hors des sentiers historiquement acquis, l’industrie serait loin de son plein.Certains observateurs s’en émeuvent, craignant que, sur le modèle du porte-conteneurs, à défaut de comprimer les coûts d’exploitation, le gigantisme ne se traduise par une surcapacité difficile à juguler ensuite. « Dans la croisière, depuis 30 ans et au niveau mondial, c’est l’offre qui crée la demande », tacle Erminio Eschena, directeur des relations extérieures…
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