A.P. Moller-Maersk va mieux. Vous avez présenté récemment les résultats d’un 3e trimestre qui ont agréablement surpris les analystes financiers. Pour autant, les démons du transport maritime sont toujours bien présents. Que répondez-vous à ceux qui vous rendent responsables de l’offre excédentaire de capacités. Les compagnies maritimes ont-elle péché par excès de confiance?Claus Ellemann-Jensen: Surcapacité ne signifie pas forcément excès de confiance. Les commandes de navires répondent à la nature de notre industrie, terriblement cyclique. Quand on gagne de l’argent, on commande des navires et tous les navires sortent en même temps. Cela est critiquable mais il en est ainsi: Maersk a décidé de reporter ses commandes de grands navires après 2020, car il y a actuellement une surcapacité inutile. Surtout, notre ambition est de mieux distribuer le résultat de nos activités en développant nos revenus liés à la partie non maritime. La fusion avec Damco répond à…
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