Elle a longtemps rechigné, à la fois à parler de « smart port », lui préférant le terme de port « intelligent », et à reprendre à son compte, sans doute par méfiance, ce concept un peu « valise » qui a fait le succès littéraire d’experts et autres penseurs de la ville intelligente. Christine Cabau-Woehrel, à la tête du directoire du Grand port maritime de Marseille-Fos (GPMM), le répétait volontiers à chacune de ses interventions: « C’est une vieille histoire pour nous. On pratiquait sans l’appeler ’smart’. Nous exploitons depuis longtemps la dématérialisation et la numérisation des procédures, avec notamment le système d’information portuaire centralisé, le Cargo Community System AP+ (dont la nouvelle version CI5 vient de sortir, cf. p. 14 et 15, NDLR), et le logiciel Neptune qui gère les escales maritimes ». Elle cite aussi volontiers les technologies de la marseillaise Traxens, qui ont transformé…
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