Les alliances ont eu pour effet de « toucher » moins de ports, montre le rapport, qui établit une hiérarchie des ports perdants et gagnants. Les hubs de transbordement situés dans des zones très concurrencées, par exemple la Méditerranée sont les premiers à subir le couperet. L’accueil de navires de plus en plus grands et la multiplication des escales induisent pour les ports des investissements engageant souvent des dépenses publiques, relève l’ITF.Dans les ports à opérateurs de terminaux multiples, un modèle de « winner takes all » commence à émerger, dans lequel le gagnant reçoit plus de marchandises qu’il ne peut en traiter, tandis que le perdant ne reçoit pas ou trop peu de marchandises pour sa capacité. Une situation tout aussi intenable pour ceux qui disposent plusieurs terminaux. « Les opérateurs de terminaux sur les principales voies commerciales Est-Ouest avaient au moins une vingtaine de clients potentiels il y a quelques années, de sorte que la concurrence entre…
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