Le rapport n’est pas loin de le penser. Il note que la coopération par le biais d’alliances mondiales a souvent jeté les bases d’une fusion. « Elles ont parfois été utilisées pour vérifier si les conditions économiques étaient suffisantes pour une fusion ultérieure. Par exemple, Maersk Line a conclu une alliance stratégique avec Sealand en 1995-1998 avant de l’acquérir en 1999 ». Les alliances pourraient également servir de cheval de Troie pour des prises de participations minoritaires. « Une analyse des opérations de fusion et d’acquisition maritimes entre 1996 et 2000 par Brooks et Ritchie a révélé que 20 des 27 opérations minoritaires étaient le résultat d’accords d’alliance ».Quant à donner de la valeur à ses membres? « Deux fusions très médiatisées dans les années 1990 – P&O Containers et Royal Nedlloyd Group et l’acquisition de Sealand par Maersk – ont entraîné une…
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