Dans son rapport sur la structure de gouvernance de l’Organisation maritime internationale, Transparency International n’a pas cherché à feutrer ses commentaires, ni abusé des synonymes pour réduire son Conseil, organe directeur des 40 États-membres, à une sphère sous « influence ». Le terme truffe toutes les pages de cette publication d’une quarantaine de pages qui a passé au crible l’efficacité de l’instance de réglementation dans l’élaboration et application de ses politiques. L’ONG, qui se veut la « global coalition against corruption », a même poussé le vice à en donner une définition: « L’influence injustifiée, c’est lorsqu’une personne ou un groupe de personnes obtiennent un avantage infondé sur la prise de décisions publiques au détriment de l’intérêt public. Cela peut notamment se produire lorsque la prise de décision est opaque (…) ou lorsque l’accès au système politique est biaisé…
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