Il y a un an, les Assises de l’Économie de la Mer au Havre avaient quelque peu éclipsé le premier Comité interministériel à Brest. Notamment parce que le Premier ministre, alors en poste de quelques mois, avait donné au Havre les grandes lignes directrices de sa politique maritime et portuaire et appelé à des réformes tant dans le modèle économique que dans la gouvernance des grands ports maritimes (GPM) auxquels il demandait de passer d’un « modèle d’aménageur » à un « esprit d’entrepreneur » (agent lexical de réussite).Cette fois à Dunkerque ce 15 novembre, pour la seconde édition du CIMer, accompagné de 9 ministres* et armé de 82 mesures, Édouard Philippe est venu « leur » dire que dans les six mois, la France serait dotée d’une stratégie nationale portuaire. Une direction assistée en somme pour les ports français englués dans une compétition acerbe avec leurs voisins nord-européens, « redoutablement…
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