Le rendez-vous aurait dû être dominé par le grand sujet du moment, le Brexit, dont « l’ombre d’un no deal continue de se profiler », selon les propres termes de la présidente (EELV) de la commission Transports et Tourisme au Parlement européen, Karima Delli, alors que le parlement britannique doit encore se prononcer. Mais il a coïncidé avec la présentation de la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), la feuille de route du gouvernement à horizon 2028, qui a été maintes fois ajournée. C’est de là qu’est venu le coup de tonnerre le plus retentissant, à la suite du discours de François de Rugy, le ministre de la Transition écologique. Ses annonces d’un développement très limité de l’éolien posé et flottant en France avec, dans la meilleure hypothèse, 5 GW en service en 2028, au lieu des 10 GW proposes par les professionnels, ont provoqué une vive réaction, les régions maritimes et les industriels évoquant même « un…
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