Selon les historiens, l’histoire de l’Arctique est ponctuée de « premières » historiques. Pour les médias, le moindre mouvement d’un bateau sur ces immensités gelées est relaté comme une grande épopée. Pour le public, la simple évocation du cercle polaire convoque un univers nourri des grands récits d’aventure à la Stevenson.Dans la réalité, la navigation n’a rien de l’« Artic fiction » ni d’un mirage, à condition de s’entendre sur la façon d’appréhender ces nouvelles routes. Dans l’absolu, ce territoire, situé à mi-chemin de l’Europe et du continent nord-américain, à la convergence des océans Atlantique et Pacifique, fait fantasmer tous ceux qui voudraient en faire une alternative aux grands canaux interocéaniques de Suez ou de Panama, par lesquels transitent aujourd’hui 17 550 navires et 430 Mt de marchandises pour le premier et 13 548 bateaux et 403,8 Mt de fret pour le second.Dans la course au…
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