Les images choquantes ressortent chroniquement dans les médias, à vrai dire dès qu’une ONG publie ses statistiques sur cette pratique qu’on nomme « beaching ». Une expression qui fleure bon la plage mais qui convoque en réalité un cimetière, faisant référence aux nombreux « pavillons corbillards » échoués le long des côtes d’Alang en Inde ou de Chittagong au Bangladesh en attente de leur démolition réalisée sans égards pour les règles minimales de sécurité et de protection de l’environnement.Selon l’ONG Shipbreaking Platform, qui a fait du démantèlement « sauvage » de navires une spécialité, 2 725 navires de propriété européenne ont ainsi été envoyés à la casse entre 2010 et 2017. 91 % ont été désossés directement sur des plages en Inde, au Pakistan, au Bangladesh, en Chine ou en Turquie. Depuis le début de l’année, ces pratiques auraient…
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