Jusqu’à présent, le leader portuaire italien, enserré dans une ville à la géographie étriquée (étroitesse de la bande côtière et contraintes du relief montagneux), faisait davantage parler de lui pour les défaillances de son foncier et la congestion des connexions routières et ferroviaires, surtout en direction du Nord-Ouest de l’Italie (95 % des marchandises sur l’axe Gênes-Lombardie voyageant par camions), qui constituaient autant de limites à sa croissance.Et sa problématique était principalement liée à la concurrence que le plus grand port industriel et commercial de la péninsule subissait de la part de ses homologues du range Nord. Notamment de Rotterdam qui lui « confisquait chaque année quelque 600 000 conteneurs » sur sa zone de chalandise de référence, les régions du Nord de la péninsule, la Suisse et l’Allemagne du Sud. à cet égard, les autorités portuaires n’avaient pas été rassurées par la mise en service…
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