À contre-courant. En France, la desserte fluviale et ferroviaire des ports est un grand corps malade. Et les nombreux rapports parlementaires appelant au sursaut, les alertes impérieuses de la Cour des comptes, les Grenelles de l’environnement promettant les « Grands Soirs » du fret ferroviaire et autres Assises de la mer, où les Premiers ministres ont déballé de grands desseins massifiés, n’y ont rien changé. Les mots qui claquent (« le trafic cumulé des ports métropolitains français n’atteint même pas le tonnage du seul Rotterdam ») et les formules-choc (« il faut cumuler Marseille, Le Havre et Dunkerque pour s’approcher d’Anvers ») – n’ont pas davantage fait cliquer.Ni pour enrayer l’inertie du report modal. Pas davantage pour enclencher les investissements nécessaires de façon à ce que l’acheminement terrestre permettre de se distinguer sur le transport conteneurisé où la profondeur d’un arrière-pays pèse dans le choix d’escale…
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