Si Beckett n’était Irlandais, on le convoquerait volontiers pour décrire l’absurdité de la situation dans laquelle sont plongés les Britanniques depuis deux ans. La perfide Albion n’a jamais autant mérité le qualificatif (du reste inventé par un Français) depuis qu’elle a pris de surprise le monde le 23 juin 2016 en votant à 51,9 % en faveur du « Leave » (quitter l’Union européenne) à l’occasion d’un référendum qui a piégé David Cameron, « Premier ministre-apprenti-sorcier », contraint également de « leave » le gouvernement.Depuis, l’intrigue se tend chaque jour un peu plus sur l’île la plus « virale » du continent européen (sur Google, la requête associée « second référendum Brexit » a fait un bond de 650 % en juillet).En octroyant en février 2017 au cabinet le droit d’enclencher l’article 50 du traité européen de Lisbonne,…
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