Pour Marseille-Fos, qui se rêve « porte Sud de l’Europe », le maillage de son hinterland avec un bon rapport modal « coût, délai, qualité » est devenu l’alpha et l’oméga de sa reconquête.Christine Cabau-Woehrel, la présidente du directoire du GPMM, ne manque pas une occasion publique pour plaider en faveur de son prolongement terrestre: « Quand on développe un port, il faut s’occuper de ce qui se passe sur les quais mais aussi à terre. La bataille des parts de marché avec les ports du Nord de l’Europe se gagnera à terre par la massification des flux ».Sur les quais phocéens, toute l’énergie est en effet concentrée sur le « rapatriement » de volumes « évadés » au profit de ses comparses nord-européens, qui avec leur hinterland de longue portée, sont parvenus à capter des trafics pourtant dévolus à des régions plus… au sud. Et notamment l’aire d’influence du port de Marseille-Fos…
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