Sur l’échiquier international des céréales, et notamment du blé tendre, c’est un véritable combat qui se noue. L’Union européenne – et au premier chef la France, « grand pays agricole et agroalimentaire, qui exporte l’équivalent d’une centaine d’Airbus chaque année », selon les dires de ses acteurs – y a perdu sa place de producteur leader sur un marché qui s’est resserré autour de quelques greniers à blé mondiaux et de grands acheteurs, souvent étatiques.Du côté de la demande, aux importateurs traditionnels – pays de la Méditerranée et du Proche-Orient –, sont venus se greffer d’autres « ventres », aux premiers rangs desquels les pays asiatiques et africains. Du côté de l’offre, de nouveaux producteurs se sont affirmés, notamment la « troïka » du bassin de la mer Noire: Russie, Ukraine et Kazakhstan.Compte tenu de leur géographie, ces derniers disposent d’un avantage…
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