Si les trois dernières récoltes ont déçu, le blé français bénéficie toujours d’une image positive sur le marché mondial, en partie grâce à une filière structurée, garantie pour l’acheteur d’un blé en totale conformité avec sa demande. Cependant, la moindre qualité et disponibilité des blés français, ces dernières années, ont conduit certains clients, parmi les plus fidèles, à chercher d’autres sources d’approvisionnement. Et ils ont trouvé, auprès de blés russes et ukrainiens, des céréales conformes à leurs besoins.Les campagnes françaises médiocres se succédant ont fait le lit de la concurrence, dont les parts de marché se sont consolidés d’année en année. Si bien que la Russie et les satellites de l’ex-CEI contribuent à hauteur de 60 Mt au marché mondial, estimé autour de 180 Mt par an.Pour stopper l’érosion des parts de marché, la filière…
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