Les exportations de céréales ont été sacrément bousculées ces dernières années. Les récoltes françaises ont énormément varié d’une campagne à l’autre: moissons record en 2015, catastrophiques l’été suivant, moyennes en 2017, pas mieux cette année. Depuis trois ans, les quantités et la qualité des blés français déçoivent. Les clients traditionnels, comme ceux d’Afrique de l’Ouest, font la moue et n’hésitent plus à aller chercher ailleurs ce dont ils ont besoin. Certains ont profité de ces défaillances pour occuper le terrain. Ainsi, les blés de la mer Noire, russes et ukrainiens notamment, sont désormais très convoités. D’autant que ces nouveaux compétiteurs ont bien évolué et affichent une qualité satisfaisante. Il y a encore une dizaine d’années, les lots de céréales étaient alors souvent peu homogènes, un défaut rédhibitoire pour les minotiers.…
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