Si la campagne 2016-2017 pouvait plaider en faveur de récoltes malmenées par la sécheresse pour expliquer une chute de 23 % des sorties maritimes bordelaises, la défense ne tient pas pour cette dernière campagne. « La collecte locale a progressé globalement et l’ensemble de la filière s’attendait à un regain d’activité mais il ne s’est jamais produit », reconnaît Didier Domens, du Grand Port maritime de Bordeaux. Avec un trafic de « seulement » 790 000 t (– 13 %, soit un manque à gagner de 117 000 t) – un niveau historiquement bas –, le port de Bordeaux voit l’un de ses trafics principaux s’amenuiser au fil des années.
Aspiré par le marché espagnol« Il y a une tendance de fond à la baisse des surfaces de maïs dans le Sud-Ouest, mais la concurrence russe et ukrainienne tire par ailleurs les prix vers le bas et incite les vendeurs du Sud-Ouest à trouver de meilleurs débouchés vers l’Espagne et par…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?