Ne pas se laisser « feederiser ». Obtenir son rond de serviette sur la scène portuaire internationale où sévissent les « winner take all », ces places portuaires érigées en grands « hubs ». C’est la grande affaire des ports insulaires en général. A fortiori pour ceux d’Outre-mer, points d’entrée de 95 % des échanges de marchandises destinées à la consommation intérieure. Autant dire vital pour leur « connectivité » avec le reste du monde.À l’instar de la plupart des économies insulaires, les Départements et Collectivités d’Outre-mer (Dom-Com) ont quelques problématiques: l’étroitesse de leur marché, frein au développement d’une production locale, les contraint à avoir massivement recours à l’importation pour leurs approvisionnements en biens et en matières premières, qui arrivent dans des navires aux conteneurs pleins mais qui repartent quasiment vides faute d’exportations.L’isolement…
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