En matière de géostratégie portuaire concernant les ports d’Outre-mer, ces deux-là sont sans doute ceux qui harponnent le plus d’intérêts. De la part des géographes et économistes, qui triturent les flux (l’Isemar a particulièrement bien décortiqué les relations dans une étude). Du ministère des Outre-mer qui mise sur son département de La Réunion (Maurice étant une ancienne possession britannique devenue indépendante) pour être un hub régional d’influence. Et de la part des armateurs pour structurer leurs lignes sur une route maritime à la charnière entre océans Indien et Atlantique, parmi les plus stratégiques depuis l’accélération des échanges entre l’Asie et l’Afrique.Distantes de 200 km dans le Sud-Ouest de l’océan Indien, les ports de La Réunion et de Maurice*, souvent appelées « îles sœurs », ont consenti ces dernières années d’importants investissements pour être des…
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