Ce n’est pas un hasard si, sur la centaine de navires au GNL circulant dans le monde, les deux tiers sont concentrés en Europe du Nord et en Baltique. Avec l’instauration en 2015 de la zone SECA à faible émission de soufre, les armateurs, les ports et les énergéticiens ont dû élaborer ensemble des solutions de soutage, par barge ou par camion (dans la limite de 300 m3) en fonction des capacités de livraison, de la fréquence de l’avitaillement et de l’environnement.À Stockholm, le Seagas, premier avitailleur au monde de 160 m3, alimente le paquebot Viking Grace. La Belgique a emboîté le pas avec le souteur Engie Zeebrugge en service depuis juin 2017, alimenté par le terminal LNG Fluxys.Rotterdam sera voué à devenir un grand hub européen d’avitaillement. Le Cardissa, avitailleur LNG de Shell, est, avec ses de 3 000 m3, un véritable petit méthanier. Il sera rejoint en 2020 par un deuxième souteur, opéré par MOL, pour Total Marine Fuels Global Solutions. En avril 2018, CMA CGM annonçait…
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