Aujourd’hui, l’axe Seine représente 40 % de l’activité fluviale française. On y transporte des marchandises diverses, des conteneurs, des produits agricoles, des matériaux pour alimenter les chantiers du Grand Paris mais aussi des composants pour la fusée Ariane. Entre 2016 et 2017, le trafic s’est maintenu. En début d’année 2018, les crues ont fortement affecté les ouvrages d’art et provoqué des interruptions de trafic sur la Seine. « Depuis, l’activité est repartie à la hausse », rassure Didier Léandri.Au-delà des aléas conjoncturels, toujours prompt à défendre les intérêts des professionnels de la voie d’eau en France et en Europe, le représentant des armateurs fluviaux concède que si le trafic de marchandises est en augmentation sur le port du Havre, la part du mode fluvial, elle, a tendance à régresser par rapport aux autres modes d’acheminement, le routier toujours largement prépondérant.Pour lui, le défi est avant tout « organisationnel ».…
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