En mars 1978, Michel Glemarec était professeur d’océanographie biologique à l’Université de Bretagne occidentale. La première chose qu’il rappelle lorsqu’on évoque avec lui l’Amoco-Cadiz, c’est le dévouement des 600 étudiants de la fac de Brest qui se sont portés spontanément volontaires pour aller avec des moyens dérisoires nettoyer les plages souillées.Autre souvenir marquant, « le batteur à mayonnaise », cette houle brassant le pétrole transformé en une émulsion poisseuse.Michel Glémarec, cité comme témoin lors du procès à Chicago, a également été très marqué par les séances de préparation en compagnie des trois avocats américains des communes bretonnes. « Ils voulaient tout voir, tout savoir, comment je me comportais avec mes étudiants, chez moi, ceci après plusieurs journées à Paris pendant lesquelles on tente de me déstabiliser, on me traite de témoin de mauvaise foi ».Avec…
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