La principale caractéristique, voire le mal endémique, du marché du vrac sec demeure la surcapacité de la flotte. En 2000, la flotte de vraquiers s’établissait à 100 Mtpl. En 2017, soit 17 ans plus tard, cette flotte a été multipliée par huit pour atteindre 800 Mtpl. Jusqu’à l’arrivée de la crise, les armateurs ont profité d’un marché en pleine expansion pour commander des navires de plus en plus grands. Avec la crise économique de 2008, toute l’économie du vrac sec a plongé et les commandes ont été pour certaines annulées et pour d’autres reportées à une date ultérieure. Le boom des carnets de commande des années 2005 à 2008 s’est finalement tari. En 2017, la flotte de vraquiers devrait malgré tout croître de 6 %. Pour 2018, cette augmentation est estimée aux environs de 3 % et de 2 % pour 2019. Des chiffres bruts qui ne prennent pas en compte les éventuels retards de livraison ni les annulations ni les démolitions…
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