Avec l’extension de la zone Seca à la Méditerranée à l’horizon 2020 et la pression croissante des populations, les armateurs devront très vite trouver de nouvelles solutions pour remplacer le fuel lourd. Aux Terrasses du port, les Marseillais sont aux premières loges quand les ferries en partance pour la Corse crachent leurs fumées noires. Depuis 2015, l’association France Nature Environnement dénonce la pollution de l’air des paquebots. Une nouvelle campagne de mesures s’est déroulée cet été. « En Méditerranée, tout est parti de la société civile avec une prise de parole unifiée. Tous les acteurs prennent conscience qu’il faut bouger. Les solutions dépendent à la fois de la faisabilité technique et du niveau de pression. Marseille s’interroge sur la filière GNL et a également déployé du courant de quai. À Marseille et Nice, la situation n’est pas bonne. Près du port de Marseille, 300 000 personnes vivent dans une zone où les normes…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?