Un projet avait été lancé par l’État colombien pour rendre le fleuve Magdalena navigable dans son intégralité. Le but est de faciliter l’acheminement des marchandises produites à Bogota, premier centre économique du pays, jusqu’aux trois grands ports situés aux abords de l’embouchure du Magdalena: Barranquilla, Carthagène des Indes et Santa Marta.Tout était en place. L’agence gouvernementale Cormagdalena avait passé une alliance public/privé, une méthode classique en Colombie pour les grands projets structurants, avec un consortium, Navelena SAS. Et le consortium, de son côté, avait trouvé les financements nécessaires auprès de la banque japonaise Sumimoto. Odebrecht était l’actionnaire majoritaire du consortium. Quand le scandale impliquant le géant brésilien a éclaté, la banque japonaise a préféré se retirer, et avec elle les 250 M$ qu’elle avait engagés dans le projet. Le consortium a cherché d’autres investisseurs, sans succès,…
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