Rio de Janeiro a plus souffert que les autres ports, avec un recul estimé à 15,6 % en 2016. Déjà, l’année précédente, l’activité conteneurisée avait accusé une chute de près de 20 %. Outre les effets de la crise et la concurrence des nouveaux terminaux créés au lendemain de la loi portuaire de 2013, Rio connaît des problèmes d’accès terrestre et de dragage au niveau de son canal d’accès. Quarante pourcents des grands navires qui circulent entre l’Amérique du Sud et l’Asie ne peuvent accoster à Rio, assure Luiz Henrique Carneiro, président-directeur des terminaux Multi-Rio et Multi-Car (groupe Multiterminais). L’amarrage et le désamarrage des grands navires s’accompagnent de coûts additionnels, comme l’usage d’un nombre important de remorqueurs. Des travaux de dragage récents devraient cependant améliorer la situation: Luiz Henrique Carneiro espère que le port pourra accueillir, dès le second semestre, des navires transportant jusqu’à…
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