Malgré des taux de croissance régionaux qui oscillent autour de 4 à 5 % surla dernière décennie, le « miracle portuaire » ouest-africain tarde à se concrétiser. Les trafics totaux n’augmentent que trop lentement et les doublements des manutentions conteneurisées entre 2010 et 2020 demeurent encore un objectif pieux. Pourtant, investissements publics et bataille concurrentielle entre opérateurs privés ont changé le panorama portuaire ouest-africain. Les terminaux de dernière génération à Lomé, à Téma et bientôt à Abidjan, constituent une réponse structurelle forte aux déficits chroniques et à l’obsolescence historique qui caractérisaient encore récemment la plupart des ports ouest-africains. Les flottes aussi ont changé avec, dorénavant, panamax et over-panamax qui desservent la majorité des terminaux sous-régionaux.Un état des lieux des facteurs clés qui expliquent la situation ouest-africaine actuelle ne s’avère pas…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?