Éric Banel (É.B.): Il y a sur ce sujet un accord très large entre les organisations patronales et syndicales. Ce n’était pas acquis. Pour tous, la flotte stratégique est d’abord une démarche de filière qui prend en compte les emplois et les compétences, à terre et en mer. Il ne sert à rien de dire qu’un segment de flotte est stratégique si nous n’avons plus les compétences pour armer les navires ou en assurer la gestion et le suivi à terre. La disparition de la filière sismique est ici exemplaire car, au-delà du désarmement des navires, c’est bien la perte d’un savoir-faire et d’une expertise reconnus qui rend tout retour en arrière impossible. Plutôt que de flotte, il faut donc parler de filière stratégique.
JMM: Comment fonctionnera le nouveau dispositif?
É.B.: Le dispositif proposé est souple et évolutif. Sa gouvernance reposera sur une institution ancienne,…
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