En guise d’exercice d’application d’un nouveau modèle d’évaluation des coûts et bénéfices de la restructuration de la dette des entreprises*, les deux auteurs de l’étude du FMI se sont « amusés » à estimer le coût de la restructuration de la construction navale sud-coréenne: environ l’équivalent de 27 Md$. Ce montant est à rapprocher des 10,4 Md$ que la banque publique Korea Development Bank et la Kexim Bank ont reçus du gouvernement pour renforcer leurs capacités, auxquels s’ajoutent environ 8,7 Md$ de capacité de ces deux banques à absorber des pertes internes. Ces montants sont « consistants », mais bien que la majorité des risques shipping et construction navale soient regroupés dans ces deux établissements, les banques privées et d’autres créanciers sont aussi exposés. Environ dix mille postes de travail « seulement » devraient être supprimés. « Bien moins que les vingt mille…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?