Depuis 1992, date à laquelle la liberté de circulation des marchandises est entrée en vigueur, il est devenu difficile de quantifier avec précision le volume de trafic détourné, les célèbres « Détra ». L’élection présidentielle approchant, la bataille des chiffres va s’amplifier. Avant même que les prétendants à l’Élysée ne soient sur la ligne de départ, nous avons eu un exemple, lors des Assises de la mer, d’un premier « faux départ ». Le Premier ministre Manuel Valls a lancé le débat à Marseille le 4 novembre. Il a affirmé qu’un conteneur sur trois passait par un port étranger. Le président de la République, François Hollande, a surenchéri avec un conteneur sur deux, lors des Assises de la mer à La Rochelle le 8 novembre. Si les conseillers de l’exécutif n’arrivent pas à se mettre d’accord sur un chiffre, les débats risquent de durer. En octobre 2013, le CGEDD a publié…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?