Plusieurs catégories de contraintes pèsent sur les gestionnaires de ports quant à la structure institutionnelle dont ils dépendent, aux prescriptions légales et réglementaires et aux intérêts économiques, sociaux et environnementaux. La réforme portuaire de 2008 a permis de clarifier les compétences au sein des Grands ports maritimes. Ainsi, selon la loi, le directoire est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom de l’établissement public. Il les exerce sous réserve de ceux attribués au conseil de surveillance. Le contrôle et la tutelle de l’État s’exercent sous différentes formes.Ajoutons qu’à l’exception de certains établissements (Dunkerque, Marseille et La Réunion), les Grands ports maritimes doivent se concerter au sein d’un conseil de coordination interportuaire, dont la force contraignante des décisions n’est pas précisée dans les textes.Le transfert de l’administration des ports à gestion décentralisée intervient…
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