Le temps passe et la grogne subsiste au sein de certanes entreprises portuaires et logistiques. La timide refonte de la loi Major ne prévoit rien en ce qui concerne les ouvriers logisticiens qui ont toujours ce statut de dockers B, bien que leur salaire soit de 30 % inférieur. Pour l’enfant terrible de la communauté portuaire anversoise, Fernand Huts, patron de la Katoen Natie, il est impératif de résoudre le problème sans attendre une prise de position de la Commission européenne. Il a d’ailleurs déposé plainte devant le Conseil d’État contre cette révision de la loi Major, ceci avec d’autres entreprises. Sa position est toujours la même: La manutention quai-navire-quai relève des dockers. Le travail en logistique d’entrepôt, qui consiste au remplissage et à la préparation de colis, doit relever de simples ouvriers ou employés. L’ouvrier logisticien est encore trop cher par rapport à ceux qu’emploient d’autres entreprises logistiques situées juste à l’extérieur des zones portuaires,…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?