Extractions de sable: du rififi à Lannion

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La zone s’étend sur 4 km2, elle est située au nord-ouest d’une zone frontière entre le Finistère et les Côtes-d’Armor, à une distance de 7 km à 9 km des côtes. Les raisons de ce mouvement de protestation sont multiples. Des motifs écologiques d’une part, les opposants reprochant des effets négatifs sur le milieu marin (entre autres sur le lançon), et le risque d’un recul du trait de côte. Des arguments économiques sont également avancés, l’extraction de ce sable pouvant mettre en danger 150 emplois directs et environ 500 emplois indirects dans les secteurs du nautisme, du tourisme et bien entendu de la pêche.

Des prélèvements suspendus

La concession accordée à la Compagnie armoricaine de navigation (CAN), filiale du groupe Roullier, qui avait déposé ce projet en 2010, est valable pour une durée de 15 ans suite à la décision du tribunal administratif de Rennes, et est progressive; de 50 000 m3 la première année jusqu’à 250 000 m3, en passant par diverses étapes. Cette extraction de sable coquillier est destinée à remplacer celle du maërl, désormais interdite. Ce sable permet de réduire l’acidité des terres agricoles.

Dans l’immédiat, la CAN, qui exploite le sablier Côtes-de-Bretagne (port en lourd de 1 800 t) et vient de vendre au début de l’été le Côtes-d’Armor à la compagnie ukrainienne Black Sea Shipping, a décidé de suspendre ses prélèvements jusqu’en novembre, ceci dans un souci d’apaisement. Ce qui n’a pas empêché environ 400 personnes de se déplacer sur le site à bord de 120 embarcations pour montrer leur opposition au projet.

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