Selon son site Internet, la compagnie est propriétaire de 37 porte-conteneurs (dont cinq de 13 102 EVP) d’une capacité cumulée de 274 222 EVP. En outre, 51 unités d’une capacité totale de 328 170 EVP sont affrétées. Sans oublier 22 transporteurs de vracs secs et autres chimiquiers. Hanjin est propriétaire de terminaux portuaires via Total Terminals International, à Long Beach, Seattle et Algésiras, le 1er terminal semi-automatique de Méditerranée en partie financé par les autorités espagnoles. Bien sûr, des navires d’autres compagnies y font escale. Ils vont devoir trouver d’autres solutions. Le 5 septembre, Hanjin a indiqué que 73 de « ses » navires étaient soit saisis, soit au mouillage. Selon le Wall Street Journal du 4 septembre, Hanjin a déposé le 2 septembre une demande pour bénéficier de la protection du chapitre 15 de la loi américaine sur les faillites. Ce texte permet à une entreprise étrangère faisant l’objet d’une procédure d’insolvabilité dans son pays d’obtenir une protection de ses actifs situés aux États-Unis, empêchant ainsi leur saisie tout en permettant de suspendre des procédures contentieuses à l’encontre de l’entreprise. Le 6 septembre, la maison mère de Hanjin Shipping, Hanjin Group, a indiqué qu’elle avait mobilisé l’équivalent de 90,46 M$ pour faciliter le déblocage des milliers de conteneurs qui flottent: 54,27 M$ ont été trouvés par le groupe. Son président, Cho Yang-ho, apporte le solde. Il s’agit de « minimiser les impacts pour les chargeurs ». Au 31 août, les impayés d’Hanjin étaient d’environ 543 M$, dus notamment aux fréteurs de ses porte-conteneurs et aux gestionnaires des terminaux portuaires.
7 jours en mer
Hanjin en bref
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