Un vrai hub logistique au nord-ouest de l’Espagne

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Pour les produits d’alimentation animale, une évolution a été constatée avec une hausse de 13 % à 0,9 Mt, d’où un trafic total de 2,1 Mt (+10,5 %). Cette performance, jugée « très positive » par l’autorité portuaire de La Corogne (APLC), s’est inscrite dans un contexte global de forte hausse du trafic total du port en 2015 (+19 %, 13,8 Mt). La Corogne est le leader incontesté sur la façade maritime Nord de l’Espagne pour les céréales et l’alimentation animale. Les autres ports de cette zone se situent loin derrière: Marín (0,9 Mt), également en Galice, Santander (0,6 Mt), Bilbao (0,3 Mt), Pasajes (0,3 Mt) et Gijón (0,2 Mt). À La Corogne, le trafic porte exclusivement sur l’importation et le port assure 70 % des besoins en alimentation des éleveurs de Galice. Cette position privilégiée s’explique par une conjonction d’atouts. La Corogne est un port spécialisé dans le traitement des vracs, liquides ou secs, qui constituent l’essentiel du trafic (93 % en 2015). Depuis le début de l’année dernière, l’activité céréales et alimentation animale est en cours de transfert accéléré vers le nouveau port extérieur, à Punta Langosteira, et la mutation est effective puisque les nouvelles installations assurent actuellement 40 % du trafic.

Un enjeu important

L’APLC poursuit les investissements nécessaires à la finalisation du port extérieur, notamment la construction d’un nouveau quai d’une longueur de 300 m et de la digue de protection. En juillet, le contrat d’élaboration du projet de l’accès ferroviaire a été adjugé au consortium constitué par les entreprises Novotec Consultores et Ingenieria Idom Internacional. La liaison pourrait être opérationnelle vers 2021-2022.

Le port de La Corogne devrait donc consolider sa position de leader sur la façade Nord de l’Espagne au cours des prochaines années. L’enjeu est important car les vracs agroalimentaires sont moins sujets aux fortes oscillations que connaissent d’autres produits tels que le charbon ou les matériaux de construction. Les chiffres du premier semestre indiquent un trafic de 1,1 Mt et l’APLC table sur une activité sur l’ensemble de l’année similaire à celle de 2015, et ce malgré une excellente récolte pendant la campagne 2015-2016. Les entrées de maïs ont augmenté de 11,5 % pendant le premier semestre, dépassant 0,5 Mt.

Les manutentionnaires transfèrent leur activité au nouveau port extérieur

La manutention est réalisée par trois opérateurs spécialisés dans les vracs secs: Galigrain, le leader dans le créneau des produits agroalimentaires, Perez Torres Maritima et Terminales Marítimos de Galicia. Tous disposent d’outils de manutention de grande capacité et de hangars dans le port extérieur.

Selon l’APLC, la capacité de stockage dans le port extérieur représente actuellement 53 000 m2, soit davantage que dans le port intérieur traditionnel (51 000 m2). En juillet, Galigrain a obtenu le feu vert de l’APLC pour l’extension de sa capacité de stockage à hauteur de 14 000 m2 supplémentaires, qui devrait atteindre 30 000 m2. Les autres opérateurs ont également engagé des investissements d’extension de capacité. À la fin de cette année, le port extérieur devrait offrir 65 000 m2 selon l’APLC qui précise que « les trois opérateurs sont très satisfaits des rendements obtenus dans les nouvelles installations ». Cette performance contribue à expliquer la rapidité du transfert de l’activité.

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