Journal de la marine marchande (JMM): ne craignez-vous pas que l’évolution d’Anvers, en tant que port pour vracs et conteneurs, signifiera à terme la disparition des trafics en conventionnel avec comme corollaire des pertes d’emplois? Les pertes de trafics vont-elles profiter à Rotterdam, Flessingue et Zeebrugge, ce dernier port disposant désormais de deux terminaux à marée avec accès quasi direct à la mer?EDDY BRUYNINCKX (E.B.): Il est certain que la baisse de ce type de trafic se poursuivra. Il y a quelques années, 40 % des tâches en travail portuaire concernaient le conventionnel. Aujourd’hui, nous enregistrons encore un trafic de 10 Mt, soit à peine 5 % du tonnage. C’est une évolution en partie structurelle, qui se manifeste d’ailleurs dans la plupart des ports. À Anvers, elle s’est d’abord manifestée dans le secteur de la pâte à papier, puis dans d’autres, et a été alimentée par des changements d’installations et l’organisation du travail portuaire. Dans l’ensemble,…
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