Paradoxe. En mars, deux ferries de Moby Lines, reconvertis en hôtels flottants, accueillaient de très nombreux sous-traitants italiens intervenant sur un paquebot en arrêt aux Chantiers navals de Marseille. Jacques Hardeley, le patron des Chantiers, a justifié son recours à 60 tuyauteurs étrangers faute de trouver de la main-d’œuvre localement. « Nous avons 744 soudeurs inscrits à Pôle emploi », rétorque Christèle Ennadjar, conseillère à Pôle emploi.La filière souffre d’un manque de structuration, de communication et de visibilité. Convaincue du potentiel de ce secteur, la Maison de l’emploi (MDE) s’est emparée de ce sujet et a travaillé en 2015 aux côtés du Pôle mer Méditerranée sous l’égide de la Direccte pour bâtir un diagnostic en interrogeant les entreprises du secteur. Le 23 juin, les résultats de l’analyse prospective sur l’évolution des besoins RH des entreprises de l’industrie navale dans le bassin d’emplois marseillais…
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