Le dernier round de discussions, entamé en janvier, a été interrompu à plusieurs reprises en raison de crispations sur les questions de fond. Le recours a des embauches de main-d’œuvre externe durant des périodes de grève a même entraîné la paralysie totale de l’activité du port de Lisbonne. Le patronat a alors menacé les dockers d’un licenciement collectif.Parallèlement à la mise en place d’un service minimum sur les quais, le gouvernement portugais est intervenu pour obliger les parties à s’entendre et à mettre fin à une situation catastrophique pour l’activité portuaire. L’accord a abouti le 27 mai, mais il a fallu attendre un mois supplémentaire pour qu’il soit paraphé, faisant craindre un énième rebondissement. Les dockers ont finalement obtenu satisfaction sur l’un des points essentiels pour eux: la fin du recours à de la main-d’œuvre temporaire et souvent non qualifiée. Les opérateurs qui avaient recours à l’entreprise de…
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