Quatorze ans après le naufrage du pétrolier Prestige, le 13 novembre 2002, au large de l’Espagne (63 200 t de fioul à l’eau), la Cour suprême espagnole a condamné en janvier son capitaine Apostolos Mangouras à deux ans de prison pour « imprudence ayant entraîné un dommage environnemental catastrophique ». En 2013, le tribunal de La Corogne avait, en première instance, considéré que ce capitaine n’avait aucune responsabilité dans ce naufrage. Selon l’AFP, le parquet de La Corogne et la France ont fait appel de ce premier jugement.L’Ecsa et l’ETF souhaitent exprimer leur soutien au capitaine Mangouras et « refusent d’accepter que les navigants soient traités de la sorte ». « Le capitaine Mangouras paie un prix inacceptablement lourd pour son professionnalisme, sa bravoure et son engagement dans ses responsabilités de commandant. Ce prix n’aurait jamais dû lui être imposé. Son traitement injuste a commencé dès que son navire a commencé…
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