S’exprimant aux côtés de la commissaire européenne aux Transports, Violeta Bulc, Théodore Veniamis réagissait à une remise en cause par la Commission européenne des privilèges fiscaux dont profite l’ensemble du secteur maritime grec (armateurs, courtiers et actionnaires). Ce régime impose les entreprises du transport maritime en fonction du tonnage qu’elles exploitent, et non de leurs bénéfices. Bruxelles réclame que les bateaux de pêche, les remorqueurs et les unités de plaisance dédiées à la location ne puissent plus bénéficier de la taxe forfaitaire au tonnage (voir JMM du 8 janvier, p. 10). En outre, les intermédiaires d’assurance, les courtiers et autres intermédiaires maritimes ainsi que les actionnaires de compagnies maritimes devraient perdre leurs avantages fiscaux.En décembre, la Commission a demandé à Athènes de mieux cibler l’application de cette taxe au tonnage. Si Athènes refuse, la Commission pourrait ouvrir une procédure formelle d’examen…
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