« Le bois n’a jamais été autant sur le devant de la scène, explique Pierre Piveteau, son président. Les fabricants français ont une carte à jouer. Ils ont fait évoluer leur production. Poutres, lames et autres bois assemblés sont utilisables directement dans les nouveaux domaines que sont l’aménagement urbain, le bâtiment, l’architecture. Ils exportent 10 % de leur production mais ont besoin de faire plus. Nous sommes là pour ça. » Cette 14e édition du Carrefour est donc plus internationale que jamais. Deux cents exposants sur 550 sont étrangers, représentants 28 pays. Marché principalement visé, l’Europe, par le biais notamment des architectes. Et plus particulièrement l’Angleterre. Une conférence entière est consacrée au marché anglais. Une autre propose un tour d’horizon de la nouvelle ville durable en Europe avec trois agences d’architecture anglaise, hollandaise et française. Au port de Nantes Saint-Nazaire, on compte aussi sur les progrès à l’exportation de l’industrie régionale du bois (32 000 salariés) qui, de la menuiserie et du meuble est passée à l’agencement et à la construction bois. Le temps de l’importation de bois exotiques est loin. Ce trafic ne cesse de baisser. Le mouvement à l’export devrait être encouragé par la simplification des procédures douanières de la filière bois entre les deux sites de Montoir et de Cheviré.
Ports
L’export en vedette au Carrefour international du bois
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