En véritables flibustiers des temps modernes, les entrepreneurs corses ont pris la liberté de repeindre en rouge le Jean-Nicoli aux couleurs de Corsica Linea, nom commercial de la compagnie maritime attribuée par la justice à Patrick Rocca. Au terme d’une année de procédure, il a tenu la barre de sa compagnie MCM trois mois seulement. Prise à la gorge financièrement, sa compagnie a fait les frais des assauts des concurrents évincés. Le prêt de 15 M€ promis par la Caisse d’épargne (Cepac) s’étant transformé en une ligne Dailly de trois fois 4 M€. Pourquoi les modalités de financement ont-elles changé? La banque compte parmi ses nombreux clients des dirigeants de PME corses. S’est-elle retrouvée face à un dilemme? Toujours est-il que Patrick Rocca aurait perdu entre 3 M€ et 4 M€ dans la transaction au terme de laquelle il serait devenu un actionnaire parmi d’autres membres du consortium, dont le chef de file est François Padrona. Le patron des hypers E-Leclerc en Corse est en effet le…
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