Cette ligne ne veut pas dire oublier le reste du continent africain avec lequel Livourne a une bonne politique d’échanges commerciaux. Mais selon les déclarations des opérateurs et le bureau des statistiques, l’Afrique de l’Ouest est considérée comme particulièrement séduisante. Certes, la comparaison entre les résultats de 2014 et ceux de 2013 débouche sur des résultats inégaux avec une augmentation au chapitre des exportations conteneurisées l’an dernier et une baisse des importations. « L’Afrique de l’Ouest n’est pas le cœur des affaires du port de Livourne, mais cela ne veut pas dire que ce continent n’est pas intéressant, au contraire. Disons que nos activités sont en pleine évolution », analyse un responsable portuaire du bureau des statistiques. Tout en ajoutant que cette évolution est liée au contexte politique sur le terrain. « Les regards des opérateurs de Livourne sont tournés vers cette partie du continent africain, ils échangent, observent les changements au niveau social et politique qui peuvent avoir des retombées sur l’évolution du trafic », ajoute ce responsable. Pour l’heure, les échanges fonctionnent plutôt bien avec la Côte d’Ivoire, le Sénégal, deux pays sur lesquels le port a décidé de miser.
Un accord important
Pour preuve de l’intérêt de Livourne pour cette partie de l’Afrique, le lancement de la ligne MEX dans le cadre d’un accord signé entre le Terminal Darsena Toscana (TDT) et l’armateur Grimaldi qui relie désormais Livourne aux ports de l’Afrique de l’Ouest tous les quinze jours. Un accord important qui permet au terminal d’augmenter son volume de trafic. « Dans un deuxième temps, ce service sera renforcé et les escales auront lieu tous les dix jours afin d’augmenter le volume des échanges », confie Luca Becce, administrateur-délégué du TDT. Ces unités de grandes dimensions peuvent transporter des conteneurs et du matériel roulant à destination des ports de Dakar, Lomé, Lagos, Cotonou et Tema.