Dans son rapport de mars, le groupe américain d’assurance Marsh rappelle que l’arrivée du CMA CGM Benjamin-Franklin en Californie et celle du MSC-Maya à Göteborg sont une « plaie » pour les États côtiers qui doivent investir pour vérifier que les hauteurs d’eau des routes empruntées par des navires de cette taille sont justes et permettent un passage sans risque. De nombreuses zones côtières n’ont jamais été cartographiées, ou alors il y a longtemps, du temps de la sonde à main.Selon l’Organisation hydrographique internationale, en février, 22 % de la zone côtière britannique nécessitaient une nouvelle campagne de mesures des hauteurs d’eau; 29 % ne sont pas cartographiés. Au Japon, 47 % de la zone devraient être « resondés ». Au Panama, 75 %. Dans la péninsule Antarctique, de plus en plus fréquentée par les paquebots (français ou non), 40 % de la zone devrait également l’être, 60 % de celle-ci…
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