En 2015, la baisse d’activité a été importante, puisqu’elle est de 21,26 %. Cette baisse, d’environ 30 000 t, est liée au fait que l’activité matériaux de carrière (+ 70 000 t) n’a pas compensé la fin de l’activité charbon qui, en 2014, culminait à 80 000 t. Un retard qui pourrait être rattrapé en 2016, c’est du moins ce qu’espère PNA (Ports Normands Associés). En revanche, rien ou très peu à attendre de l’activité de transport de mâts et de pales pour les éoliennes terrestres. Elle était nulle en 2015, et on voit mal, au vu du manque d’investissements dans ce domaine, comment la tendance pourrait s’inverser.
Du côté des projets industriels liés à l’activité nucléaire et navale du Cotentin (Areva, EDF, DCNS, CMN), la baisse est significative en 2015 et aucun transport, notamment de combustibles usés nucléaires, n’est pour le moment au programme. Ce pen dant, on peut s’attendre à un regain d’activité, grâce notamment au carnet de commande des Constructions mécaniques de Normandie (CMN).
Soulignons enfin une nouveauté, la part croissante du trafic d’explosifs. Les colis dangereux, spécificité du port de Cherbourg, représentent un tonnage limité, mais génèrent une forte valeur ajoutée en constante progression.
Le contexte international et géopolitique, qui voit les dépenses d’armement augmenter de manière si gnificative dans le monde, favorise cette tendance.