Cette progression s’explique essentiellement par la reprise de l’activité sidérurgique. Ainsi, les produits laminés passent-ils de 109 176 t exportées à près de 140 000 t. De la même façon, 13 500 t de tôles sont sorties par Dunkerque contre 5 000 t en 2014 (+ 170 %). La reprise de l’activité automobile n’est pas pour rien dans ces résultats. Dunkerque exporte notamment des bobines d’acier destinées à équiper les constructeurs britanniques, espagnols et, plus généralement, européens.
En attendant l’éolien
Les importations de tubes et tuyaux sont à la baisse, de 13 400 t à 450 t (– 92 %), tandis que les exportations augmentent de plus de moitié, passant de 92 100 à 139 400 t. Au total, les trafics de tubes, tuyaux et accessoires atteignent 140 180 t, en hausse de 30 %. De leur côté, les importations de cuivre (du Chili) accusent une chute importante de 69 % pour ne totaliser que 9 300 t.
On note une forte diminution des exportations de sucre raffiné (– 35 %). En conventionnel, 18 000 t ont quitté le port, contre 28 000 l’année précédente. Dunkerque est pourtant le premier port français sucrier, avec un total de 200 000 t. La conteneurisation des produits explique la chute des trafics conventionnels. On peut dire la même chose pour le bois (toutes catégories confondues) qui disparaît des statistiques.
Autre caractéristique du trafic conventionnel: 4 500 t de légumes frais ont été exportées en 2016, une catégorie qui n’apparaissait pas un an plus tôt. Enfin, les colis lourds demeurent un trafic très ponctuel. Mais l’annonce qui vient d’être faite par la ministre de l’Environnement, concernant la construction d’un parc éolien au large de Dunkerque, laisse entrevoir des importations en nombre, les machines devant être montées sur les quais dunkerquois. Nous ne possédons cependant pas encore de données chiffrées pour ce marché, pas plus que de calendrier.