Le 16 avril, la haute représentante de l’Union européenne (UE) Federica Mogherini, s’est rendue en Iran à la tête d’une délégation de haut niveau composé de 7 commissaires. Pour Federica Mogherini, « cette visite constitue une étape importante vers l’établissement de relations de coopération entre l’UE et l’Iran sur des questions d’intérêt mutuel et est l’occasion d’avoir des discussions franches sur les points où des divergences subsistent ». La délégation de l’UE devait se pencher sur les domaines potentiels d’engagement et de coopération, parmi lesquels les relations économiques, l’énergie, l’environnement, les migrations, la drogue, l’aide humanitaire, les transports, la protection civile, la science et la coopération nucléaire civile, ainsi que la culture. Les questions régionales et les droits de l’homme ont aussi été à l’ordre du jour. De son côté, Téhéran a cherché l’appui de l’UE pour sortir de son isolement financier et bancaire, conséquence du maintien des sanctions par les États-Unis qui considérent toujours l’Iran comme un pays soutenant le terrorisme et enfreignant les droits de l’homme. « Nous avons informé les États-Unis, nous exercerons une pression et l’Union européenne fera de même. Les États-Unis doivent permettre aux banques non-américaines de travailler avec l’Iran », a affirmé Javad Zarif, ministre iranien des Affaires étrangères. « Nous faisons notre possible pour rassurer notre système financier sur le fait que toutes les informations sur la nouvelle situation ont été fournies. Et nous sommes manifestement face à une situation en Europe dans laquelle on ne peut forcer personne à faire quoi que ce soit », a répondu Federica Mogherini.
7 jours en mer
L’Iran compte sur l’Europe pour sortir de son isolement financier
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