Actuellement, l’enjeu pour les marchés pétroliers est d’éliminer l’excédent de production, soit 2 Mbpj par rapport à une consommation de 93 Mbpj, explique Guy Maisonnier, expert à l’Institut français du pétrole-énergies nouvelles (Ifpen). Cet excédent provient de la croissance de la production américaine et de la décision de l’Opep en novembre 2014 de maintenir sa production. Cette position de l’Opep et surtout de l’Arabie Saoudite procède d’une vision à long terme visant à contrarier la production américaine. Pour le court terme, cela implique que c’est au marché de définir le nouveau prix d’équilibre qui permettra de renforcer la demande et réduire l’offre. Cela s’explique par le fait qu’il n’y a plus d’acteurs pour soutenir les prix dans un contexte d’abondance de l’offre. La baisse du prix du baril en 2014 reflète cette situation avec un prix de destruction des excédents, favorisant la demande et réduisant l’offre…
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